Thursday, June 02, 2005

La base

Quantité de mots qui constituent ce corpus pourraient être définis comme ceux du « discours nazi alsacien ». Tout au long de ce mémoire nous avons sélectionné des citations éloquentes pour illustrer au mieux nos explications. Elles sont tirées d’un corpus assez large au départ. Nous avons en effet extrait des SNN (Straßburger Neuesten Nachrichten) des années d’Occupation allemande, des coupures de presse qui nous semblaient significatives en rapport avec les évènements les plus parlants de cette partie de l’histoire alsacienne. Dann haben wir ungefähr die gleiche Menge an Wörter pro Jahr (von 1940 bis 1944) arrangiert um so die Häufigkeit des Vorkommens einzelner Wörter zu überprüfen. Nous nous sommes servi de ce corpus pour la seconde partie du mémoire concernant le groupe « Travail ». A partir de ce corpus initial, nous avons procédé à un découpage de façon à garder, par année d’Occupation, approximativement la même quantité de mots pour pouvoir effectuer au mieux des calculs lexicométriques[1] dans la première partie (groupe « Communauté ») du mémoire. En d’autres termes, certains articles de presse n’apparaissent pas dans les calculs bien qu’ils ont pu servir par ailleurs pour illustrer par exemple un point historique. La partition[2] du corpus comprend cinq groupes d’articles (de 1940 à 1944) qui sont de longueur suffisante pour établir des résultats significatifs[3]. Es geht um fünf Gruppen von Artikeln (1 pro Jahr). Jedes Mal gibt es ausreichend Artikel, mit denen wir aussagekräftige Ergebnisse bekommen können. Nous les avons intégralement recopiés dans des fichiers informatiques pour en permettre le dépouillement grâce à Lexico 3. Le corpus est étudié dans sa continuité chronologique et thématique[4] dans le but de déterminer son originalité. Wir haben das Textmaterial seiner chronologischen und thematischen Folge studiert, mit dem Ziel seine Besonderheiten zu zeigen.
[1] Lexicométrie : ensemble de méthodes permettant d’opérer des réorganisations formelles de la séquence textuelle et des analyses statistiques portant sur le vocabulaire d’un corpus de textes.
[2] (d’un corpus de textes) division d’un corpus en parties constituées par des fragments de texte consécutifs, n’ayant pas d’intersection commune et dont la réunion est égale au corpus.
[3] Dominique Maingenau, L’analyse du discours, p . 48.
[4] Isabelle Cuminal, Maryse Souchard..., Le Pen, les mots, p. 16 et 17.

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